Ce sont des choses qui arrivent si on a commis quelques erreurs avec son préservatif, emportés par la fougue érotique, ou qu’on a choisi un modèle bas de gamme… L’allié en caoutchouc craque en pleine action et c’est la panique.
Pas de retour en arrière possible, on peut maudire le destin tant qu’on veut, seule l’action pourra vous sortir de ce mauvais pas. Mais que faire exactement ? Comment gérer cette situation ? On vous dit tout.
1) On prend la chose au sérieux
C’est bien de faire quelques blagues pour détendre l’atmosphère, mais une fois que vous avez ri, prenez les choses en main. Vous ne devez surtout pas hausser les épaules et proposer de poursuivre la galipette malgré tout pour ne pas finir sur un échec ou de regarder un film parce que ça décompresse. On prend la mesure du craquage et on évalue les risques : IST, grossesse…
2) On parle
La communication est le premier des remèdes. Inutile de se disputer pour savoir qui est responsable de la déchirure, la discussion doit porter sur les risques. Surtout si on ne connaît pas bien la personne en face. On fait un état des lieux des IST de chacun. Ça ne veut pas dire qu’il faut avoir une confiance aveugle en la parole donnée, d’autant qu’on peut être porteur sans le savoir, mais si l’un des partenaires sait déjà qu’il est détenteur de telle ou telle IST, cela permettra à l’autre de se soigner en fonction.
3) On Fonce aux urgences
Si vous avez le moindre doute du côté du SIDA, ne pariez pas avec le destin ou ne commencez pas à jouer sur les statistique ou la vitesse du vent pour vous convaincre qu’à priori, ça devrait aller. Il existe un traitement préventif pour se débarrasser du VIH fraichement arrivée dans le corps. Mais on a 72 heures devant soi pour commencer le traitement, après, c’est trop tard.
4) On prend la pilule du lendemain
Si le préservatif était votre seul contraceptif, rendez-vous dans une pharmacie pour acheter une pilule du lendemain. Vous avez 72 heures maximum pour la prendre, ensuite c’est trop tard.
5) On se lave en douceur
Inutile de passer votre vagin au karcher. Vous pouvez rincer à l’eau claire et sans frotter mais ne cherchez pas à lustrer votre intimité, vous risqueriez d’arriver à l’effet contraire. En effet, en irritant votre intérieur, vous allez créer des micro lésions dans lesquelles les éventuelles bactéries et virus s’immisceront plus facilement.
6) On fait le compte des IST
Lorsque vous serez aux urgences ou dans le cabinet de votre médecin traitant, évoquez ensemble la liste des IST possibles pour un contrôle exhaustif. Vérifiez par exemple que vous êtes bien vaccinée contre l’hépatite B et préparez-vous à subir une batterie de tests dans les jours qui suivent. Syphilis, chlamydia, etc. mettent un peu de temps à préparer leur installation dans votre corps. Mais quand elles seront confortablement implantées, les médecins les verront et vous aideront à les éliminer
7) On n’occulte pas les risques des joies anales
Si votre préservatif venait à céder sous vos va-et-vient frénétiques du côté des fesses, vous risquez, en plus des IST classiques, de contracter l’hépatite C. En principe, ce virus se transmet de sang à sang, mais pour peu que la sodomie fracassante ait provoqué quelques lésions, il est possible d’être contaminé. Il faudra donc bien tout raconter à votre médecin, sans omettre de détail…
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En amont
7 conseils à suivre donc, pour vous sortir de cette situation délicate et un tantinet stressante… Vous risquez en effet de vivre quelques jours délicats en attendant d’être certain qu’aucune IST n’a fait irruption dans votre corps pour l’occasion… L’idéal est évidemment de s’assurer en amont que le préservatif va tenir. Et pour ce faire, commencez par acheter des préservatifs solides, et ne lésinez pas sur l’hydratant intime pour que tout glisse confortablement et sans bavure…