À la Fille de petites choses et à son piment châtoyant
J’ai envie d’elle.
Elle est allongée à côté de moi, entièrement nue.
Sa peau, ses courbes, ses cheveux longs, son maquillage de la veille, ses seins, son cul ferme et rebondi : elle me met hors de moi. Même endormie, sa féminité m’excite et me paralyse de désir. Mon bas ventre implose.
Je sens la chaleur de son corps et mon sexe qui s’éveille à l’idée que le sien est à portée de main. Je fais en sorte qu’elle ne se réveille pas. Mon pubis effleure le haut de ses fesses. Je l’embrasse doucement dans le dos et lui soulève les cheveux pour l’embrasser dans le cou. Ma main gauche parcourt sa poitrine, se pose sur son ventre et s’égare entre ses cuisses. A l’aide de ma main droite, je tente de satisfaire mon entre-jambe fébrile. Sa vulve est bouillante et la mienne (déjà) trempée.
J’écarte doucement ses lèvres (pas celles de sa bouche), j’y pose les miennes (celles de ma bouche). Ses jambes tremblent. « Bite me. » Je lui mordille doucement les cuisses. Je la vois venir, je la laisser jouir et jaillir. Je fais de son sexe mon festin.
J’ai envie de la dévorer.
J’ai envie d’elle.
Elle est allongée à côté de moi, entièrement nue.
Elle se redresse et m’invite à un corps à corps matinal. Animal. Elle m’embrasse et me caresse durement pour vérifier à quel point j’ai envie d’elle. « I want more. » Ça tombe bien, moi aussi.
Sous ses caresses bouillantes, mon clito manque de péricliter. Le désir à l’état brut. Je la masturbe en tentant de garder le contrôle. Elle se laisse faire, me lèche le cou en me marmonnant des insanités et finit à califourchon sur moi. Elle a pris le contrôle. Ses tétons pointent et ses seins gonflés de désir me font bander à en avoir mal jusqu’au nombril. Elle serre mon sexe comme une éponge. Je n’ai plus rien, juste ma cyprine et mon clito. Je bande donc je suis. « Je ne sais pas avec lequel ou laquelle de toi je fais l’amour, mon ange double », me dit-elle, essoufflée, avant de me branler et de poser sa chatte brûlante sur mon clito aussi tendu qu’un string.
Je lui suce les tétons et lui agrippe les hanches en la dévisageant. Sans jamais interrompre notre rodéo clitoridien. Sans perdre une goutte de notre chevauchée vulvesque.
« Je rêve de ta langue sur ma peau et de la mienne sur ton clito aussi dur que le mien. Je veux tes doigts et ta main en moi, je veux que tu me mordes encore et te doigter doucement… ».
Sa phrase à peine terminée, je la fais chavirer de l’autre côté et me retrouve sur elle. Un missionnaire de courte durée. Elle s’extirpe, me retourne et descend pour me sucer.
Elle me demande de m’asseoir au bord du lit, s’agenouille entre mes jambes et aspire, sans crier gare, mon sexe qui se déploie dans sa bouche. J’ai l’impression d’être la meilleure sucette à l’anis du pays. Sans scrupule elle crache sur mon clito encore chaud avant de coincer l’heureux élu entre ses seins. Et puis, elle me libère. Elle me lèche et s’arrête d’un seul coup. Ses longs cheveux lisses glissent sur mes cuisses. Elle remonte pour me frencher avec ses lèvres qui sentent ma mouille. « Yummy! ».
« Prends moi. A trois ou quatre doigts, as you want babe. Mais prends moi ».
Je me laisse quelques secondes pour reprendre mon érection en main pendant qu’elle me regarde en se masturbant. Quelques secondes plus tard, elle est à quatre pattes devant moi. Je lui mords la fesse droite, elle crie. Je contemple sa vulve luisante et ramène un peu de sa cyprine jusqu’à son cul et lui accorde une fessée bien méritée. Elle me supplie de lui agripper la nuque et de lui caresser le cul de plus en plus fort. Je m’exécute et mon clito est au garde à vous.
Je ne lui touche pas la chatte, pas encore. Je la sens trembler, je la pénètre d’un doigt dans l’anus. Elle vibre. Son cul est un scandale. Elle fond, elle mouille. Mes doigts ne résistent plus aux appels de son entre-jambe. Je la prends par derrière, à trois doigts, sans retenue. Je lui tire les cheveux pendant qu’elle cherche à s’agripper à ma chatte. Je me retire. Elle s’offusque.
« Fuck me please ! »
Je sors un préservatif de la table de nuit et lui propose une partie de sexe safe comme si c’était une parfaite inconnue. Elle entre dans mon jeu érotique sans se faire prier. Je lui fais choisir le gode de son choix. « Je pense que celui-ci t’ira bien… Ne me déçois pas ! ». Je n’en peux plus. Je lui demande de se lever et de se tenir debout à côté du lit. Elle se penche et j’admire, encore une fois, l’étendue de ses charmes. Elle a les mains sur le bord du lit et le cul en l’air. Je me suce les doigts, ma salive les lubrifie. Je la doigte doucement par derrière et laisse mon gode prendre le relai quand elle s’y attend le moins. Elle gémit. Je nous regarde baiser. Je regarde surtout ses seins. Ses seins encore ses seins. Ils se soulèvent à chaque coup de gode. J’accélère, je lui agrippe les hanches. Ses pieds ne touchent plus le sol que par intermittence. « Oh my gode ! »
Je lui propose un face à face. Elle est allongée sur le dos, elle m’ordonne de la pénétrer encore. Elle met ses jambes autour de mon cou et m’invite à aller plus loin en elle. « Je t’aime ».
*******
-Babe ?
-…
-Babe, tu dors ?
-Hmmm…
-Tu faisais des petits bruits étranges en dormant… Ca va ?
-Mais il est quelle heure ?
-Bientôt 7h ! Le réveil va sonner dans dix minutes.
– …
-Ça ne va pas?
-Rien… J’étais en plein rêve érotique avec toi et j’aurais juré qu’on l’avait vraiment fait !
-Hmmmmm intéressant ! Et on faisait quoi, dis-moi ?
-Oh deux ou trois trucs sympas… Je peux te montrer si tu veux ?
-Il vaut mieux pour toi.
Article écrit par Daisy
Daisy porte un prénom de princesse mais n’a pourtant jamais attendu de prince charmant. Elle a, en revanche, trouvé sa princesse charmante!
Journaliste, elle sévit régulièrement sur le web à coups de blogs sexo progressistes. Elle considère les rapports aux sexes comme un immense terrain de jeux et de luttes. La sexualité, dans ses pratiques, est une affaire d’état(s). En écrivant cochon pour Lelo, elle espère que sa prose aura le pouvoir de retirer ces ongles trop longs qui gâchent les ébats de certaines lesbiennes sur Youporn. Et puis en secret et comme Balavoine, elle « veut que toutes les nuits, essouflées dans leurs lits, elles trompent leurs maris dans leurs rêves maudiiiiiiiits. »
Elles ? C’est peut-être de toi qu’elle parle…
- Le Site 2connes.com
- Le Blog sexo sur Santé Magazine
Article illustré par Le Petit Martin
Au carrefour de la provoc’, du poétique et du trash, Le Petit Martin est un.e équilibriste passant d’un genre à l’autre, « un pied dedans et un pied dehors ».
Le Petit Martin aime créer quand ça lui tord le bide et s’exprimer en silence. En bref, Le Petit Martin dessine et son trait parle à sa place.