Marilyn était assise sur le bord du lit, sa robe blanche laissant apparaître ses épaules nues. Elle observait Bortek en souriant tandis qu’il se perdait dans son décolleté vertigineux. Il se mit à genoux devant elle et pris ses mains dans les siennes. Il les baisa avec douceur, puis ses lèvres montèrent le long du bras jusqu’à l’épaule. Marilyn souriait toujours. Bortek aimait ce sourire. Il glissa ses doigts dans les boucles blondes de la jeune femme et elle se pencha pour l’embrasser.
Elle avait un goût de framboise, ou d’agrume. Un parfum comme il les aimait, subtil et sucré. Son sexe se durcit et Marilyn caressa la bosse à travers son pantalon. Il avait envie qu’elle prenne son pénis dans sa bouche. Elle l’aida à se mettre debout, puis elle fit glisser doucement la braguette. En l’espace d’une seconde, elle avalait son chibre avec gourmandise. Bortek ferma les yeux pour savourer son plaisir, laissant échapper un grognement de satisfaction. Il s’allongea sur le lit, elle le débarrassa de son pantalon et recommença à le sucer avec dévotion.
Ivre de plaisir, Bortek écarta doucement les jambes. Il avait entendu parler des plaisirs particuliers du massage anal et il se demandait si… Il se raidit soudain, agrippant ses deux mains à la couverture de soie. Marilyn était en train d’enfoncer un doigt dans son anus avec une infinie douceur. Sans cesser de monter et descendre son visage sur le pénis comblé, elle glissait son index plus loin entre les fesses de Bortek qui en avait le souffle coupé. Puis elle plia lentement le doigt à l’intérieur du rectum, caressant avec un dosage parfait la prostate gonflée d’excitation. D’un plaisir langoureux, il bondit vers des niveaux d’extase exceptionnels. Sa tête tournait, il oubliait où il était, qui il était, aveuglé par des ondes orgasmiques électrisantes qui paralysaient son corps. La jouissance continua de monter jusqu’à l’explosion ultime. Sa semence fut propulsée dans la gorge de Marilyn qui ralentit le rythme de ses va-et-vient buccaux. Son doigt continuait de stimuler la prostate et des vagues de plaisir envahissaient Bortek. Son éjaculation se poursuivait, comme si son corps avait été prêt à s’auto expulser complètement tant que le bonheur durerait.
Il était incapable de dire combien de temps cet état de jouissance démesurée l’avait transporté. Il s’endormit et n’ouvrit les yeux qu’une heure plus tard, peut-être davantage. Marilyn était allongée sur le côté, l’observant en souriant. Elle était entièrement nue, le pubis parfaitement rasé, la poitrine généreuse et ferme, sculptée à la perfection. Bortek sentit son sexe se raidir à nouveau. Il avait maintenant envie de la prendre violemment.
Elle s’allongea sur le dos, écarta les jambes, tira Bortek contre elle en saisissant son pénis pour l’enfoncer en elle. Il la pénétra d’un coup et entama une série de va-et-vient violents, poussant son sexe au plus profond entre les jambes de Marilyn. Elle fermait les yeux, la bouche entrouverte, transformée en une chose soumise sous les assauts de Bortek. Il la pilonna ainsi plusieurs minutes avant de pousser un grognement de jouissance quand il se répandit en elle.
Épuisé, il sombra à nouveau dans un demi sommeil. Quand il revint à lui, la nuit était tombée. Elle était allongée sur le ventre, nue, le visage tourné vers le mur. Bortek se leva, prit une cigarette dans la poche de son pantalon et la fuma en contemplant le corps de Marilyn. Son sexe se raidit encore. Il songea qu’il aurait pu la pénétrer par derrière, pour sentir son rectum enserrer son sexe et pour en faire à nouveau son objet dévoué.
Elle se mit à quatre pattes et posa une main entre ses jambes. Elle se touchait en soulevant son bassin au rythme de ses caresses. Bortek avait une vue très nette sur l’anus de Marilyn. Il écrasa sa cigarette et la rejoignit dans le lit. Il planta son pénis entre ses fesses et entama des mouvements de bassin d’avant en arrière. Le cœur n’y était plus. Il tenta de se remettre dans l’ambiance, mais rien n’y faisait et bientôt il perdit son érection.
Il se leva, remit son pantalon, ses habits et resta quelques secondes à regarder Marilyn toujours allongée sur le ventre, immobile. Il quitta ensuite la pièce.
« Tout va bien Monsieur, s’enquit un homme dans le couloir ?
– Oui…
– Marilyn ne vous a pas donné entière satisfaction ?
– Si, elle est parfaite. »
Bortek entra dans l’ascenseur et redescendit les 87 étages jusqu’au lobby. Aussitôt dans le hall, son vieux chauffeur se tira du fauteuil où il l’attendait pour l’accompagner à l’extérieur où leur véhicule les attendait.
Bortek monta à l’arrière et son chauffeur à la voix chevrotante lui demanda avec enthousiasme s’il avait passé un bon moment. Sans lui laisser le temps de répondre, il poursuivit en lui racontant combien Marilyn Monroe avait fait fantasmer les hommes au milieu du XXème siècle. C’était un excellent choix. Bortek avait une boule dans la gorge. Il se mordit les lèvres pour ne pas pleurer.
« Raconte-moi encore, Andrays, raconte-moi comment c’était avec une vraie femme. »
Le chauffeur soupira, puis sans regarder son employeur, il répondit doucement :
« C’était imprévisible, Monsieur. »
Et le véhicule s’envola, s’éloignant à pleine vitesse de l’immense bâtiment gris sur lequel on pouvait lire en lettres flottantes la devise de l’entreprise : « Plus Vraies que Nature ».