In vino eros – partie 2

Ce texte appartient à une série d’histoires qui se suivent, rendez-vous ici pour découvrir la première : In Vino Eros – Partie 1

 

La commissaire Valérie Clitocibe dévisageait le petit groupe de vendangeurs amateurs. Quel rapport y avait-il entre l’emploi du temps de Corinne et le cadavre défiguré de l’homme ? Est-ce qu’ils essayaient de la protéger ? Tout ce qui importait à la commissaire était de comprendre comment cet homme étendu dans l’herbe était passé de vie à trépas. Elle fit un signe de tête en direction d’Armand pour l’inviter à poursuivre les explications.

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« Corinne a donc laissé Maixent là où il était, le caleçon souillé par son extase furtive, et s’est intéressée au plus proche vendangeur dans son sillon : Hector. »

Le jeune homme mentionné afficha un sourire gêné. Il tira une dernière bouffée sur sa cigarette avant de l’écraser contre sa chaussure et la glisser dans sa poche. Valérie songea que c’était un bel homme, mais que son malaise visible gâchait son charme. Hector comprit qu’on attendait de lui qu’il poursuive le récit.

« Corinne s’est approchée de moi avec une attitude équivoque. Elle s’était débarrassée de son soutien-gorge et je devinais l’une de ses aréoles qui dépassait de sa robe trop lâche. Elle dégageait une puissance érotique comme jamais je n’en avais perçue. Et ses yeux… Comment vous dire… »

Il jeta un regard en direction de Corinne qui l’observait avec tendresse, ce qui le décontenança.

« Ses pupilles hurlaient d’envie. Elle voulait du sexe, tout de suite, au milieu des vignes. Je ne voyais aucune raison de ne pas accéder à sa demande. Nous avons donc… et bien, consommé. »

Corinne repartit d’un rire encore plus énergique, sa poitrine non couverte continuant de vibrer au rythme de l’élan euphorique.

« Consommé, c’est exactement le mot, Madame la commissaire ! Je n’ai pas eu besoin de lui demander quoi que ce soit, il s’est jeté tête la première entre mes jambes. Il n’avait pas les bras ballants pour autant, Hector sait y faire pour malaxer un sein de même qu’il a la langue bien pendue si vous voyez ce que je veux dire. Ce n’est pas pour lui jeter des fleurs, mais justement, puisqu’on parle de fleur, je peux vous dire qu’il a électrisé ma Marguerite ! »

Dans le groupe qui entourait Corinne, chacun regardait ailleurs, priant visiblement pour que cet étalage de détails se termine enfin. Seul Maixent, qui n’était plus au centre de l’attention, semblait maintenant plus à l’aise.

« J’en redemandais encore. Faut voir comme je lui écrasais le crâne à deux mains sur ma tulipe pour l’encourager à y fourrer sa langue au plus profond. Je lui en ai déversé du liquide dans la moustache… »

Tout en livrant ces détails tapageurs, Corinne remuait sur sa chaise et écartait les cuisses par à-coup. Valérie Clitocibe comprit qu’elle revivait son cunnilingus. Sa respiration s’accélérait et ses joues se teintaient de rouge. La commissaire elle-même réalisa qu’elle n’était pas insensible à la description éloquente et un petit frisson lui parcourut l’échine.

« Et puis mon pauvre Hector a dû bien se sentir frustré, puisque sans crier gare, je l’ai abandonné sous une grappe de raisin.

– Pourquoi ne l’avez-vous pas laissé poursuivre ? s’étonna Clitocibe sans noter qu’elle s’éloignait du terrain de l’enquête.

– Parce qu’au moment où j’ai senti que l’orgasme allait enfin me secouer, j’ai remarqué qu’on nous observait : ces deux-là étaient en train de s’exciter en nous contemplant. »

La commissaire regarda dans la direction pointée par la jeune femme. Eloïse et Ladislas ne sillèrent pas.

« Ils avaient chacun la main dans la culotte de l’autre en nous regardant attentivement. Moi, les couples, ca me fait fondre. La complicité et tout… Alors je suis allée les voir, j’ai retiré mes habits et je me suis écrasée des raisins sur tout le corps. Il a pas fallu une minute pour que ces deux tourtereaux me sautent dessus et me lèchent partout ou le jus de raisin coulait. Ils en ont même rajouté, pas vrai ? »

Le couple avait du mal à dissimuler une certaine excitation, les sourires apparaissant malgré eux sur leurs visages et ils évitaient de croiser le regard de la jeune femme.

« Ils m’ont fait un truc que je ne connaissais pas, je recommence tout de suite s’ils demandent ! Ils m’ont mis à quatre pattes, croupe pointant vers la lune. Et en parlant de lune, justement, ils ont pressé des grappes au-dessus de mon cul, si bien que rapidement, j’avais la fente trempée par le jus. Ils se sont mis chacun du côté d’une fesse en les écartant au maximum, puis ils ont léché la zone façon tout doit disparaitre. Après, ils ont fait du langue contre langue au-dessus de mon anus, ça chatouillait un peu. Pas longtemps, parce que sans prévenir, ils ont plongé leurs deux langues de concert dans mon cul. Au début, ils ont été un peu serrés, c’est sûr, mais ça m’a tellement excité, que je me suis détendue et tout le tuyau s’est relâché. Alors ils se sont roulés de véritables galoches à l’intérieur de mon rectum. J’ai joui du croupion, vous avez pas idée. »

La commissaire ne parvenait pas à ouvrir la bouche. Il y avait la fascination de l’absence totale de pudeur de Corinne, mais pas seulement. Entre ses jambes, une envie d’abord niée était doucement montée et tout ce déballage érotique narré avec force détails par cette femme aux seins nus et à la sensualité obscène l’avait entrainée vers une excitation incontrôlable. Elle devait se ressaisir. Elle déglutit et tenta de reprendre la discussion.

« Venons-en au fait. Je ne suis pas là pour entendre vos exploits érotiques, ce qui m’importe, c’est comment cet homme a été tué.

– Mais c’est exactement ce que je suis en train de vous raconter. C’est juste que j’aime pas les explications bâclées. Si vous voulez connaître le fin mot de l’histoire, faut nous laisser vous dire. »

Jamais la commissaire ne s’était retrouvée dans une telle situation, aussi absurde que déroutante. Elle voulut répondre quelque chose, mais Armand intervint.

« J’étais en train de cueillir des grappes quand j’ai aperçu Corinne avec Ladislas et Eloïse. J’étais pétrifié, je ne voulais pas que le mari se rende compte de ce qui se passait. Il était venu donner un coup de main par pur altruisme et voilà qu’on le remerciait en lui piquant sa femme… Je voulais lui demander d’aller remplir le thermos à café dans la maison, mais il avait disparu. Dès que la demoiselle a terminé sa petite session, je suis allé la voir pour lui demander de se tenir. »

A sa tête, Clitocibe comprit qu’une fois encore, les choses avaient dû déraper. Dès que Corinne ouvrit la bouche, elle en en eut la certitude.

« J’avais beau avoir pris mon pied avec les langues du couple, j’avais des envies qui continuaient de monter en flèche. Je pense que le raisin c’est aphrodisiaque parce que j’ai rarement été prise d’une telle envie de chibre. Quand j’ai vu ce petit blond venir vers moi, pas une seconde j’ai pensé qu’il était là pour me sermonner. Pendant qu’il me parlait, je me suis mise à genoux et j’ai sorti son sexe du pantalon trop étroit. Le coquin bandait déjà comme un âne. Il m’avait reluqué en tenue d’Ève. J’ai attrapé son gourdin et je l’ai mis dans ma bouche. Ca m’a soulagé, vous n’avez pas idée. C’est comme un verre d’eau fraiche quand on a très soif. Je lui ai saisi les fesses et j’ai promené ma tête d’avant en arrière à m’en faire perdre l’équilibre. Il a joui dans le fond de ma gorge, j’en avais plein les dents de sagesse. Le dentiste dit qu’il n’y a pas besoin de me les enlever. »

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