Quand on pense à des corps qui s’emballent sexuellement dans une galipette vertigineuse, on a tendance à se les figurer dans leur plus simple appareil, peau contre peau, ne portant rien d’autre qu’un peu d’essence de Guerlain comme disait Monsieur Gainsbourg.
Mais l’art de la bête à deux dos n’emprunte heureusement pas qu’un seul chemin et les délices multiples du sexe permettent à la partie de jambe en l’air de trouver l’extase même quand la jambe est vêtue. En bref, on peut prendre son pied bien que celui-ci soit chaussé.
Voici donc, lectrices et lecteurs qui lisez cet article bien couverts, les quelques situations où l’union charnelle habillée sera propice aux joies exquises !
1) Le quicky
L’indétrônable galipette rapide et soudaine, sans préliminaire ni introduction, quand l’appel du sexe est plus fort que la raison, mais que le contexte empêche qu’on prenne son temps. Dans une salle de réunion, des toilettes, un placard, une salle de bain… Souvent debout par manque d’espace, cette étreinte soudaine se pratique le pantalon sur les chevilles, la jupe relevée, les yeux dans les yeux et en un temps record mais suffisant pour que le plaisir explose. Si on n’en fait pas une habitude, c’est un délice occasionnel de premier ordre.
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2) L’urgence de la passion
Variante de la première, la galipette passionnée se fait dans l’intimité et la précipitation n’est pas due au milieu hostile mais à une passion brutale que le sexe habillé renforce. En s’accouplant les habits encore sur le dos, on se prouve ainsi le désir impatient que l’on a l’un pour l’autre. Cette galipette peut se pratique sur le lit, plus confortablement que le quicky, et il arrive qu’au fur et à mesure des va-et-vient, les atours tombent jusqu’à un bouquet final dénudé.
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3) La beauté de l’habit
Il y a des habits sacrés dans lesquels on aimera s’ébattre par plaisir de les faire participer. L’exemple ultime est évidemment la robe de mariée et sa dentelle aérienne aux allures virginales qui donnera à la galipette de noce un petit accent traditionnel désuet mais non dénué d’un certain charme…
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4) Le maillot de bain
C’est certes un habillement discret, mais il couvre malgré tout l’essentiel. Et l’amour en maillot de bain est un autre genre de plaisir. Que ce soit pour ne pas éveiller les soupçons dans la mer ou par jeu volontaire dans l’intimité, le maillot de bain peut être un accessoire sexuel à lui tout seul. Après une journée passée sur la plage à se lorgner du coin de l’œil dans nos plastiques de rêve, lorsque vient le moment où l’on peut se prendre l’un l’autre, le plaisir de garder le maillot devient électrisant. On pousse d’un doigt la partie qui cache l’intimité féminine, on baisse des quelques centimètres nécessaires le maillot masculin, et la pénétration se fait dans ces mêmes habits qui nous ont enivrés toute la journée…
5) L’amour dans la neige
Le sexe torride n’est pas réservé aux plages estivales et les corps échauffés réclament aussi leur lot d’extase au plus haut des montagnes dans le cœur de l’hiver. Et faire l’amour sous un igloo construit pour l’occasion ou derrière le chalet d’une star à Megève, c’est un délice de gourmet. Dans le froid environnant, on garde sa doudoune et son pantalon épais et on ne laisse dépasser que les sexes essentiels, excités par la situation et le froid saisissant… Et pour les réchauffer, une seule solution : la friction !
6) La sensation d’interdit
Que ce soit pour revivre les copulations des milieux religieux extrêmes du 19ème siècle où l’on devait cacher son corps pendant l’amour, que ce soit par peur de se faire surprendre ou par désir de s’accoupler furtivement, ou encore pour jouer les couples adultères (ou l’être vraiment !), la galipette habillée est emprunte d’une connotation d’interdit bravé qui lui donne une saveur particulière ! Un must have des scénarios coquins les mieux élaborés !
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7) Le sexe sans pénétration
Le sexe n’est pas seulement une histoire d’intimités qui se mélangent, on peut faire monter la température par la sensualité et échanger des plaisirs spectaculaires sans pénétration ! En gardant ses habits, on laisse vagabonder son imagination, on caresse les zones érogènes et l’intimité à travers une couche de tissu, faisant grimper l’excitation sans que les peaux n’entrent en contact… La sensualité poussée à son comble.
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8) La lingerie
Il y a des habits qui n’en sont presque pas… Lorsque madame est à peine vêtue d’une fine couche de dentelles à travers laquelle on peut deviner l’essentiel, comme à travers une brume érotique excitante, on n’a pas toujours envie que les nuages se dissipent. Alors on glisse les mains sous le tulle et on se caresse et se cajole sous un filtre de tissu… Les amoureux du porte-jarretelle trouveront par ailleurs que c’est sacrilège de retirer pareil accessoire au pouvoir érotique exceptionnel !
9) Le sexe assis dans un fauteuil
Grand classique des films hollywoodiens un peu coquins ou des amoureux du fauteuil en cuir à roulette, la position du patron et de la secrétaire trouve toute sa saveur dans le fait que les deux amants s’étreignent sur du simili cuir, leurs habits encore sur le dos, avec Manhattan la nuit à perte de vue en arrière plan, derrière la baie vitrée… Monsieur est assis, le sexe pointé vers le ciel qui transperce sa braguette et Madame s’assoit sur lui, les yeux dans les yeux, en poussant le tissu de sa culotte pour que les contraires s’assemblent. Une extase haut de gamme où les costards et les tailleurs se gardent !
10) Pour chasser les complexes
Voilà un argument raisonnable pour vanter les mérites du sexe habillé : cacher ses complexes qu’on ne saurait montrer. Monsieur n’assume pas son troisième téton ? Madame abhorre sa cellulite sur la cuisse gauche ? Pas de souci : on garde ses habits ! Sous le prétexte de faire l’amour habillé pour garder le mystère, on s’ébat sereinement sans craindre de ce que l’autre va penser… Une solution qui reste cependant temporaire !
11) Le cuir
Les amoureux du BDSM vous le diront : le cuir a du cachet. Cette matière a son lot de fétichistes et certains trouveront impensables de ne pas au moins garder ses bottes hautes en cuir brillant pendant la galipette… Son toucher, le son qu’il produit en se pliant, ses reflets lumineux, son odeur, sa connotation dominatrice… Le cuir est un matériau érotique en lui-même qui réjouira les corps en quête de délices innovants.
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12) Le vibreur à télécommande
On le disait un peu plus haut, le sexe n’est pas qu’un emboitement des choses et il y a des façons autres de communier les corps… L’une d’elles consistant à utiliser un vibreur à télécommande. Madame glisse l’œuf vibrant dans son intimité échauffée et Monsieur garde la précieuse télécommande contre son cœur. Et voilà qu’ils s’en vont, bras dessus, bras dessous, dans la rue, flânant comme presque n’importe qui. Dès que Monsieur en a envie ou que madame le réclame, la télécommande à mouvement s’agite et les vibrations montent ! Un partage intime ludique et lubrique à souhait où les habits servent d’alibi !
Avec chemise avec pantalon
Après ce petit aperçu des délices du sexe habillé, vous devriez gagner un temps précieux dans vos quêtes de plaisir à deux. Le point commun récurrent reste le sentiment d’urgence, réel ou provoqué, qui donne à l’étreinte la pulsion propice au plaisir. L’important étant l’union charnelle, la communication dans la galipette, la mise au diapason des désirs et plaisirs pour qu’alors l’extase nous traverse et que même habillés, nous tombions des nues !