Le lit est un terrain de jeu où s’affrontent deux partenaires qui jouent dans la même équipe. Or dans ce combat acharné où l’objectif est que tous sortent vainqueurs, il arrive quelques fois qu’un des joueurs chute, soit dans un mauvais jour, oublie son rôle, trébuche et tombe…
Rien de grave pour autant, nous ne pouvons pas être toujours au top de notre forme et des accidents de parcours arrivent à tous, nous ne sommes pas des machines. Le charme de la quête des plaisirs érotiques réside aussi dans sa part de hasard, sa manière de quelques fois nous surprendre en nous conduisant sans tarder vers des septièmes cieux quand d’autres fois elle nous déposera à peine en haut d’un tout petit rideau…
Pour mettre toutes les chances de votre côté lors de vos petites sorties de route coquines, voici donc les 6 problèmes sexuels les plus fréquents et quelques pistes pour les surmonter !
1) Le problème d’érection
La tour qui refuse de se dresser, selon le sexologue américain Eric Marlowe Garrison, est l’un des contretemps les plus fréquents au cours de la recherche voluptueuse. La raideur qui ne vient pas est rarement due à un problème physique, c’est souvent le stress et l’anxiété qui en sont la cause. Ainsi, au moment où l’homme commence à penser qu’il va échouer dans sa quête de rigidité, le cerveau n’envoie pas le sang dans le pénis mais dans le reste du corps, explique le docteur Dawn Michel, empêchant alors l’érection…
La solution est d’arrêter de se concentrer sur l’attribut et de faire diversion ! Profitez-en par exemple pour faire goûter à la partenaire votre doigté incomparable le temps que les choses rentrent dans l’ordre. La panique, la rage et la précipitation seront vos pires ennemies en ce passage à vide, mieux vaut donc mesdames, prendre votre mâle en patience ! Cependant, si la dysfonction érectile devient chronique, n’hésitez pas à consulter un professionnel.
2) Les libidos qui se croisent
Les envies se croisent et ne se ressemblent pas toujours… Il y a les jours où vous en mourrez d’envie tandis que le partenaire cherche l’austère tranquillité quand à d’autres moments, les désirs s’inversent et vous aimeriez que l’on laisse votre croupe en paix tandis que votre partenaire se montre d’humeur. Ces chemins qui se croisent sont fréquents et peu problématiques à condition qu’ils soient rares et surtout que ce ne soit pas toujours le même partenaire qui réclame et l’autre qui refuse.
Contre ces désaccords érotiques, une seule solution : la communication. La frustration du partenaire rejeté et la pression ressentie par celui qui refuse à chaque fois peuvent conduire à des conflits au sein du couple et il est donc primordial d’en discuter sérieusement afin de comprendre d’où vient le manque d’envie. Il peut être lié à de nombreux facteurs comme la parentalité, le stress, la fatigue… En pointant l’origine, on résoudra le problème plus sûrement !
3) L’absence d’orgasme
Problème plus féminin même si certains hommes l’expérimentent aussi parfois, selon Elle Chase, spécialiste de l’éducation sexuelle, l’absence d’orgasme serait le plus souvent liée à la pression que se mettent les dames pour en avoir un à chaque rapport. En résumé : à trop l’attendre, il ne vient jamais. Elle rappelle ainsi que trop de couples cherchent à planifier le moment où surgira l’extase, alors que celle-ci n’est pas automatique. Sans compter que 30% des femmes ayant un orgasme l’auront par pénétration alors que les 70% restantes le connaîtront via la stimulation clitoridienne…
Elle Chase explique donc que les femmes atteignant facilement l’orgasme en solitaire mais qui ont plus de mal en couple doivent d’abord se détendre et ne pas y penser. Inutile de se fixer des objectifs extatiques qui mettent une pression contreproductive ! Et puis l’orgasme, on ne le répètera jamais assez, ce n’est pas une fin en soi ! La galipette peut être délicieuse et riche en sensation sans apothéose finale.
4) La douleur pendant la galipette
D’après le docteur Antonio Pizarro, les femmes rencontrant des douleurs pendant les ébats sont nombreuses et le mal est fréquent. Cela serait dû la plupart du temps à une myalgie, c’est à dire une douleur musculaire dans le vagin ou a des spasmes du périnée. Le médecin explique cependant que ce mal se traite très bien avec l’aide d’un expert.
Mais ces douleurs ne sont pas toujours le fruit d’un problème physique ou psychologique, il peut s’agir quelques fois d’un manque d’expérience du partenaire qui ne s’y prend pas avec suffisamment de douceur et d’habileté. Ainsi, une pénétration en position levrette sans des préliminaires de haut vol peuvent être désagréables avec la sensation du pénis tambourinant de l’intérieur… Aux novices un peu maladroits, une règle d’or : prendre un maximum de temps pour préparer le terrain avant de tenter toute intrusion pénienne !
5) Le stress de la performance
La thérapeute sexuelle Noelle Pomeroy estime que la plupart des problèmes sexuels viennent en fait de là : être le meilleur, donner une pluie d’orgasmes, avoir un sexe proéminent, être fougueux comme un viking ou irradiante de sensualité comme Marilyn… C’est-à-dire craindre de ne pas passer pour un dieu du sexe sans être capable de se contenter d’être un simple mortel avec un peu de tendresse, de désir et de bonne volonté. Le problème est alors que l’on intellectualise beaucoup trop la galipette au lieu de la vivre à l’instinct, et c’est là que les déboires arrivent : panne d’érection, absence de plaisir, éjaculation précoce…
Pour parvenir à vous détendre tous deux et à vous offrir le plaisir que vous méritez et que vous vous souhaitez, mettez-vous dans l’ambiance : tenue sexy, jeux coquins, scénarios érotiques, séances de BDSM soft, découverte des joies du vibreur pour couples… Vous serez alors plus concentrés sur l’ambiance et la joie de l’instant que sur la nécessité de perfection.
6) Le sentiment de honte
L’excès de pudeur autour du sexe peut être lié à l’éducation religieuse, à un traumatisme de l’enfance ou à divers complexes physiques… Ces différents éléments conduisent alors à développer une forme de honte de sa sexualité ce qui handicape au moment où les corps se réclament.
Pour dédramatiser les joies du lit où nul drame ne se cache, il faut apprendre à relativiser la rencontre érotique. Partagez vos fantasmes avec votre partenaire, exprimez vos envies très simplement, acceptez vos petits défauts… Tout cela vous aidera à reconnecter votre corps avec votre esprit parti trop loin dans la réflexion.
Des plaisirs simples
La plupart de nos soucis du lit viennent donc de petites peurs, de manques de confiance ou d’attentes trop importantes qui compliquent alors l’aventure voluptueuse friande de simplicité et de laisser aller instinctif. Le sexe n’est qu’une activité joyeuse et l’on place parfois ses plaisirs sur des piédestaux tels qu’on ne sait plus comment y parvenir ! Alors sombrez dans le plaisir sans réfléchir et n’attendez pas la lune, contentez-vous de la cajoler…
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