Pour certain d’entre nous, il est désormais révolu ce passé scolaire chiffré où l’algèbre et la géométrie venaient hanter nos cerveaux par le biais de bourreaux qu’on appelait Pythagore ou Thalès… Et si les mathématiques ont laissé quelques fois un traumatisme profond caractérisé par une peur panique des symboles alliant les x, les y, les racines carrés et autres sinus et cosinus, nous vous proposons aujourd’hui une application (presque) concrète des mathématiques à l’amour pour tenter un rabibochage…
Et oui, même le cœur peut se chiffrer et la passion se calculer ! C’est du moins ce qu’ont tenté de faire quelques chercheurs qui refusent les abstractions et qui ont élaboré quelques formules et statistiques pour nous aider dans notre quête de la relation amoureuse parfaite. Voilà comment remplacer votre conseiller conjugal par une calculette !
La théorie de l’arrêt optimal (appliquée à la quête de l’âme sœur)
Cette théorie développée dans les années 1970 repose sur le principe suivant : savoir choisir le moment où l’on doit agir ou s’arrêter. Vous cherchez un parking pour votre voiture : combien de places laissez-vous passer parce que vous cherchez la plus proche, à partir de quand vous vous contentez de celle devant vous pour ne pas risquer de ne plus en trouver par la suite ?
Cette théorie a servi notamment à calculer les chances de gagner et de perdre dans les casinos… Mais elle pourrait aussi s’appliquer à la recherche de l’âme sœur, autre genre de gros lot !
Et la réponse serait : il faut rejeter 37% des prétendants avant de faire son choix. Un calcul difficile étant donné qu’on ne sait pas réellement combien on va avoir de prétendants dans une vie… Mais selon la mathématicienne Hannah Fry, en partant du principe que vous commenceriez à fricoter à l’âge de 18 ans, il faudrait rejeter tout prétendant jusqu’à l’âge de 24 ans pour être sûr de trouver l’âme sœur avant 35 ans !
Faut-il coucher le premier soir ? Ou plutôt le deuxième ? le quinzième ?
Si vous ne vous fiez pas à votre instinct pour trouver la réponse, mais que vous croyez en la raison scientifique, une enquête menée par le magazine Time Out sur la question de la drague et des rendez-vous galants a permis de donner un élément de réponse mathématique : il est raisonnable de passer à la galipette après 3,53 rendez-vous…
C’est le problème avec les maths, le sens de la précision va parfois à l’encontre des considérations réelles de la vie. Il semblerait qu’il ne faille donc pas attendre la fin du rendez-vous, alors jetez-vous sur elle ou lui à la moitié, en allant profiter des toilettes du restaurant pour un quicky introductif avant l’addition…
Concernant les mauvaises habitudes individuelles
Doigt dans le nez, ongle rongé, éructation, pessimisme affiché, ou autre mauvaise habitude, ces vilains gestes du quotidien peuvent nuire à la longue à la bonne santé du couple. Le magazine The Guardian a donc proposé une formule mathématique pour calculer la compatibilité dans le couple en fonction de ces mauvaises habitudes, basée à la fois sur leur nombre et sur la tolérance de l’autre quant à ces dérapages de mauvaise tenue.
Vous devez ainsi compter le nombre de vos mauvaises habitudes quotidiennes (Y) et le nombre de fois où vous en faites profiter votre partenaire (Z), avant de multiplier ce chiffre par le taux de compréhension du partenaire en question sur une échelle de 1 à 10 (C).
Taux de compatibilité = Y x Z x C
Si vous obtenez un score inférieur à 10, c’est que vous êtes plutôt du genre à bien vous tenir ou alors que votre partenaire a une infinie patience envers vos petits travers.
Si vous avez entre 10 et 60, c’est soit que vous avez quelques manies repoussantes mais que votre partenaire tolère à peu près, soit que vous êtes véritablement épouvantable mais que votre partenaire sait endurer.
Si vous avez plus de 60, vous êtes soit un individu définitivement peu recommandable, soit votre partenaire n’a pas la moindre tolérance pour vos travers et il serait largement temps que vous en causiez !
L’amour à jamais
C’est MSN qui a commandé une enquête pour découvrir la formule mathématique ultime capable de dévoiler comment trouver le parfait amour qui dure le plus longtemps possible…
Voilà la réponse : L = 8 + 0,5Y – 0,2P + 0,9Hm + 0,3Mf + J – 0,3G – 0,5(Sm – Sf)2 + I + 1,5C
Même si pour l’instant, ce résultat vous apparaît probablement plus mystérieux que révélateur de quoi que ce soit, vous devez admettre que la formule a de l’allure !
- L c’est le résultat qu’on cherche à connaître : le nombre d’années que durera la relation.
- Y est le nombre d’années depuis que les deux partenaires se connaissent et avant que les choses deviennent sérieuses
- P est le nombre total et additionné de partenaires des deux amoureux avant leur rencontre.
- Hm est l’importance que l’homme accorde à l’honnêteté dans le couple (de 1 à 5)
- Mf est l’importance que la femme accorde à l’argent dans la relation (de 1 à 5)
- J est l’importance que les deux partenaires accordent à l’humour (de 1 à 5)
- G est l’importance que les deux partenaires accordent à l’apparence physique (de 1 à 5)
- Sm et Sf sont l’importance donnée au sexe respectivement par l’homme et par la femme (de 1 à 5)
- I est l’importance que les deux partenaires accordent à avoir des beaux-parents sympa (de 1 à 5)
- C est l’importance que les deux partenaires accordent au fait d’avoir des enfants (de 1 à 5)
On vous laisse maintenant faire votre petit calcul ! On notera au passage qu’aucun sentiment ne semble réellement nécessaire pour tenir les années…
L’amour à géométrie variable
Avec son aura de pilier obligatoire à une vie pleine de bonheur, l’amour et ses chemins sont sans doute ceux qui connaissent le plus d’explorateurs, chacun cherchant à percer le secret magique pour de la passion éternelle. Il y en a qui regardent du côté du filtre d’amour, d’autres de l’alignement des étoiles, d’autres encore de la reproduction sociale ou de la volonté divine et certains, donc, cherchent Cupidon dans les formules mathématiques… Mais ce qui participe à la splendeur de l’amour et au bonheur d’être deux, c’est avant tout beaucoup de mystère et de folie, et nul ne trouvera sans doute jamais le secret de ceux qui vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…
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