Le « wild sex » ou « sexe sauvage » en bon français, c’est ce désir que vous avez de faire l’amour sans retenue, comme une bête, en cassant tout autour de vous, en déchirant les habits, en hurlant des insanités et en vous foutant des bleus qui couvriront votre corps après cette galipette fracassante… Alors que d’habitude, vous êtes la douceur même, cité en exemple pour votre patience et votre calme à toute épreuve.
Alors pourquoi peut-on être le plus doux des agneaux au quotidien et se transformer en lion enragé au lit ? Sommes-nous tous des Docteur Jekkyl et Mister Hot en puissance ? Pourquoi est-ce si bon de laisser parfois la tendresse de côté pour une copulation plus ardente ? Voici 8 explications rationnelles à votre désir violent irrationnel.
1) Nourrir notre animalité
Ce n’est pas Darwin qui dirait le contraire : nous autres humains restons des animaux comme les autres, différenciés par un léger défaut d’évolution. Et on aime à l’occasion retrouver cette animalité que nous a fait perdre la civilisation. L’homme a ainsi parfois besoin de se sentir à nouveau mâle pour affirmer sa masculinité et la femme de redevenir femelle dans ses bras. Une vision un peu sexiste hors contexte mais qui reflète un besoin parfaitement naturel. On aime faire l’amour comme des bêtes, sans raffinement et avec brutalité, parce que le sexe reste un instinct primitif !
2) Laisser de côté notre bonne tenue
Nous passons nos journées à refreiner nos envies par souci de bien vivre ensemble. On ne dit pas tout ce qu’on pense, on remercie même quand on ne veut pas, on dit pardon quand on bouscule, on use de diplomatie pour remettre à sa place un collègue… Alors une fois qu’on se retrouve au lit, nous n’avons pas envie de conserver cette sagesse communautaire qui nous empêche d’être nous-même ! Entièrement nus, dévoilés et sans artifice, on peut enfin se laisser aller sans faire semblant, et alors on ne lésine pas sur la puissance des gestes érotiques et la rage fornicatrice !
3) Canaliser notre énergie
Dans nos quotidiens chargés d’obligations multiples, nous n’avons pas le temps de faire suffisamment de sport et de dépenser ainsi l’énergie accumulée. C’est alors que la combinaison entre le désir ardent et l’énergie à revendre entraîne une galipette sauvage qui met tout le corps en branle dans une déferlante érotique rassérénante. Toutes les tensions cèdent pour notre plus grand bonheur, emportant avec elle et sans ménagement l’extase qui sommeille en nous vers des septièmes cieux radieux…
4) Assouvir nos fantasmes
Les fantasmes qui consistent à être malmené pendant le rapport sont principalement féminins. Le plus connu de tous étant le fantasme du viol, qui consiste donc à prendre du plaisir à imaginer être prise de force. Un fantasme qui s’explique pour certains du fait qu’on veut se sentir désirable au point que les hommes ne se contrôlent plus… Ce peut-être aussi un fantasme de soumission avec le désir d’être à la merci de son partenaire qui a tout pouvoir. Dans tous les cas, en partageant ces fantasmes avec le ou la partenaire, on lui ouvre les portes d’une sexualité qui n’y va pas avec le dos de la cuillère…
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5) Jouer un scénario érotique
Lorsque l’on veut préciser d’avantage le fantasme dans un jeu érotique à deux, le scénario érotique où l’on endosse des personnages s’avère un puissant pourvoyeur de plaisir. Le sexe sauvage peut alors tenir une place importante en fonction du thème choisi : le policier et la prisonnière, la maitresse et l’esclave, le patron et la secrétaire, l’endettée et son créancier, etc… Un rapport de force entre les personnages qui peut se retrouver dans le déroulement de la galipette.
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6) Assouvir nos pulsions
Lorsque le désir monte encore et encore, que l’on ne peut pas s’étreindre car il y a du monde autour, des obligations, des empêchements qui retardent le rendez-vous charnel… Au moment où les corps se joignent enfin, l’attente ayant nourri le désir devenu insoutenable, le sexe peut prendre une tournure agressive, violente, où les chairs se bousculent sans ménagement, affamées du corps de l’autre ! L’urgence du plaisir entraîne alors la violence du choc érotique…
7) Jouir des plaisirs bdsm
Lorsque deux partenaires désirent explorer leur sexualité au-delà des chemins classiques, menottes, bandeaux et fessées peuvent alors entrer en jeu pour de nouvelles découvertes érotiques… La douleur physique de la fessée comme la peur de l’entrave des sens électrisent davantage les sensations. Le plaisir sexuel prend une nouvelle dimension et s’exacerbe alors dans une forme de violence apaisante.
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8) Prendre plaisir à inverser les rôles
La rumeur aime raconter que les hommes et femmes aux postes à hautes responsabilités aiment, au retour de leurs journées harassantes, devenir les défouloirs de leur partenaire, les objets sexuels que l’on bouscule sans ménagement… Cette légende sert avant tout à désacraliser l’image d’infaillibilité des gens de pouvoir, mais le sexe peut nous aider à combler certaines frustrations. Et il y a des périodes où l’on envisage les rapports sexuels comme un rapport de force, qu’importe que nous soyons le bousculeur ou le bousculé. Nous avons alors envie d’être prise comme une chose ou au contraire de « baiser » le partenaire avec rage !
La violence est parfois la solution
Le sexe sauvage est un délicieux défouloir qui laisse une grande place au plaisir. La perte de contrôle, le désir qui déchire les chemises et mord dans le cou fait partie de la sexualité au même titre que la douce étreinte des soirs d’automne et certains psychologues regrettent que l’on ne célèbre pas suffisamment ce sexe sauvage sous prétexte de son étiquette violente. Or il y a des violences bénéfiques, et on se souvient tous des premières galipettes d’une relation, lorsque la passion dirigeait encore notre duo : on était plus dans la culbute que dans l’étreinte et les coups de rein multiples avaient plutôt la rage de la tempête tropicale que la douceur d’une brise d’été…