Si dans la littérature et le cinéma, la distinction entre fiction et réalité semble à peu près claire pour tout le monde, quand on entre dans les eaux coquines et délicates du sexe, pour certains, c’est plus flou.
On accuse en effet souvent les films pornographiques de véhiculer des images fausses ou erronées sur le sexe. Et comme le tabou est encore très fort autour des joies de la galipette, il est plus difficile pour le commun des mortels qui puise sa connaissance érotique dans ces films de démêler le vrai du faux. Le problème est d’autant plus épineux que le plus souvent, les apprentis forniqueurs qui se forment auprès des les films X sont des adolescents ignorants de tout dans le domaine.
Or, on ne peut laisser la relève sexuelle de demain partir sur de mauvaises baises.
Voici donc 10 clichés des films X qui n’ont rien à voir avec la réalité du sexe de la vraie vie réelle véritable et quotidienne.
1) La taille chez monsieur
Commençons par le stéréotype le plus important, celui qui est à l’origine du complexe le plus répandu chez le jeune mâle en devenir : la taille du pénis. Il y a deux choses absolument essentielles à retenir sur le sujet.
- La première, c’est que dans la vraie vie, tous les pénis ne sont pas larges comme des gouttières et longs comme l’avant-bras. De la même manière que tous les agents secrets ne sont pas James Bond et que tous les plombiers ne sont pas Super Mario (le plombier n’a pas été choisi par hasard).
- La deuxième, c’est que même si vous êtes membré façon magnum de champagne entre les jambes, cela ne fera de vous un dieu du sexe. Il vous faudra même au contraire faire preuve d’une attention toute particulière pour que la demoiselle prenne son pied. Il vaut mieux être champion de ping-pong que dernier en tennis.
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2) La taille chez madame
Du côté des femmes, ce sont d’abord les dimensions des petites lèvres qui sont à considérer avec méfiance. Beaucoup d’actrices de films X se font opérer pour avoir de plus petites lèvres. Contrairement à ce que certains pensent, ce n’est pas vraiment pour des raisons esthétiques, mais pour que la caméra ait une vue plus plongeante sur le vagin…
Et puis il y a la taille des seins. Dans les films pornographiques, les seins sont gros, fermes, parfaits, lisses, raides, complètement faux quoi. Si on avait les odeurs, on sentirait sûrement les relents de plastique.
3) Les poils et l’anus
Coutume fréquente chez les deux sexes parmi les acteurs de films X : l’épilation intégrale. Outre le fait que c’est déconseillé pour des raisons hygiéniques, cette tendance fait croire que le pénis sans toison ou la vulve chauve sont nécessaires à des ébats dignes de ce nom. La réalité est que lorsque l’on rase cette partie du corps, elle risque d’être irritée très rapidement. Or si la peau autour du pénis de monsieur est aussi irritée que celle autour de la vulve de madame, nous vous laissons imaginer les plaisirs de leur frotti frotta…
Une autre mode amusante des actrices et acteurs de films X consiste à se faire décolorer l’anus pour qu’il perde sa couleur marron trop associée à la matière fécale… Sachez donc, si un jour vous croisez une rondelle blanche comme la lune, que c’est de l’anus d’élevage, il n’existe pas à l’état sauvage !
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4) La durée
Dans les films X, il n’est pas rare de voir Monsieur besogner madame de très longues minutes, dans toute une série de positions improbables sans que jamais son érection ne montre de signe de fatigue et sans que son plaisir n’explose avant que le réalisateur l’ait demandé.
Sachez d’abord qu’au cinéma, on montre ce qu’on veut ! Si l’acteur a eu un raté, on retourne la séquence. Ensuite, beaucoup d’entre eux prennent des produits pour rester au garde à vous ! Et enfin, encore une fois, ce n’est pas en pratiquant des va-et-vient de 45 minutes façon marteau piqueur que vous mènerez madame à l’extase… C’est un film.
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5) L’éjaculation
Ah, les éjaculations des films X… On a l’impression qu’avec la quantité que monsieur éjacule, il pourrait féconder deux fois la Chine. Mais la quantité de sperme impressionnante n’a jamais été signe de virilité spectaculaire ou de fertilité à couper le souffle… Il n’y a donc rien à envier à ce jet fulgurant.
Par ailleurs, nous vous déconseillons formellement d’imiter cette fâcheuse tendance qu’on ces comédiens à envoyer leur semence sur le corps et le visage de la femme fraichement abordée. D’abord parce que si la demoiselle n’en a pas exprimé clairement le souhait, il y a peu de chances que cela lui plaise, et ensuite parce que dans le feu de l’action, vous risquez d’atteindre le mur, la commode Louis XV, le portrait de votre grand-mère, votre téléphone…
6) Les positions
Il est vrai que dans le Blog de LELO, nous affectionnons particulièrement les positions sexuelles qui demandent un peu d’effort physique ! Il y a une dimension artistique intéressante et c’est une source d’inspiration pour de nouvelles explorations. Mais quand on décide de se lancer dans la position des « Gymnastes », on ne peut pas en enchainer beaucoup d’autres par la suite.
D’autant que lorsqu’on s’ébat dans une position, on veut en découvrir tous les plaisirs avant de passer à une autre. Et on en changera surtout si elle n’est pas concluante. Alors que dans les films X, comme il faut divertir le spectateur, on aura tendance à multiplier exagérément les positions. Le missionnaire les yeux dans les yeux sur la couette à fleurs, ce n’est pas vendeur.
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7) Les orgasmes
Les actrices de films X sont de véritables machines à orgasmes. On les touche, elles tombent. L’amour debout, assis, couché, devant, derrière, habillé, nu, sous l’eau, dans les airs… Tout fonctionne, tout est parfait. 54 orgasmes par scène.
Dans la vraie vie, cela s’appelle un trouble de l’excitation génitale et c’est considéré comme une maladie.
8) Les pratiques sexuelles
Tous les goûts sont dans la luxure et les couples ont leurs préférences en terme de pratiques sexuelles. Tout est possible et envisageable tant que les deux moitiés sont en parfaite harmonie et que les pratiques choisies sont faites avec adresse. Sodomie, fessée, fellation, éjaculation faciale, double pénétration, étranglement, fist-fucking… Chaque pratique demande un peu de préparation et de vérification préalable auprès du ou de la partenaire.
Dans la vraie vie, on ne peut pas attraper sa partenaire par les cheveux et lui insérer son pénis géant dans les fesses alors qu’on ne la connaît que depuis quelques secondes et qu’on était simplement venu réparer la photocopieuse. De même, les femmes ne sont pas des bougeoirs, on ne peut pas aller planter n’importe quel sextoy ou pénis dans tous les orifices du corps sous prétexte que ça fait joli.
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9) Le contexte
Sans même évoquer la trame générale des scénarios qui touche souvent le fond, le contexte des galipettes est toujours improbable. L’entretien d’embauche qui finit en orgie ou l’inconnu dans le métro à qui on fait une fellation parce qu’il faut bien passer le temps… Pour reprendre le titre de cette comédie de française des années 1970 : Et la tendresse bordel ?
Les films X occultent complètement l’amour, l’attirance, la séduction, la sensualité… À peine rencontrés, déjà emboités. Même si ce genre de coup d’un soir peut arriver dans la vraie vie, il y a toujours une intensité particulière, une tension spéciale dans ce moment. Parfois, l’attirance est telle que le temps ne change rien, et la galipette semble naturelle même si on se connait depuis peu. Mais dans les scènes des films X, les situations sont ridicules et tendent à tourner le sexe en dérision.
10) Les préliminaires
Les quoi ? Jamais entendu parler. C’est ce que vous répondra celui qui s’est formé au sexe via les films X. Dans un porno, on a l’impression que la sodomie c’est une lettre à la poste, et que « bonjour je viens réparer la photocopieuse » c’est une phrase magique qui chauffe tout le monde. Et quand parfois un jeune homme un peu plus délicat tente un cunnilingus, on tient à vous montrer que le comédien serait capable de monter des blancs en neige avec la langue tellement elle est rapide comme l’éclair.
Donc par pitié, jeune homme en quête de savoir coquin, n’oublie jamais que les préliminaires, ce machin occulté par les films X est sans doute ce qu’il y a de plus important à connaître quand on démarre dans le domaine. Il vaut mieux des préliminaires sans galipette qu’une galipette sans préliminaires. C’est-à-dire qu’un apéro dinatoire bien pensé sera toujours meilleur qu’un repas complet pas cuit et avec des produits périmés.
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Pour conclure
La conclusion est simple : il ne faut pas croire tout ce qu’on raconte dans les films. Cependant, une fois qu’on a le recul nécessaire, les films X restent une bonne base de chauffe pour une soirée coquine en couple ou pour se donner des idées de scénarios volontairement exagérés ou encore pour réaliser son propre court métrage… Car comme disait Pline l’Ancien : « Il n’y a pas de si mauvais livre où l’on ne puisse apprendre quelque chose. »
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